Risques

Thème Sous-thème Dispositions du SAGE associées et leur résumé
Risques Ruissellement D 6 : Préservation des éléments végétaux
D 7 : Création d’éléments végétaux
D 79 : Lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols
D 84 : Réalisation d’aménagements d’hydraulique douce
Inondation D 90 : PPRI basse vallée Canche
D 91 : Préservation des zones naturelles d’expansion de crue
D 92 : Protection et restauration des zones inondables

Qualité de l’eau : Protection de la ressource / Risques : Ruissellement

D 6 : Les documents d’urbanisme ainsi que les décisions prises dans le domaine de l’eau doivent être compatibles avec l’objectif de maintien des haies, talus, fossés ou éléments végétaux, contribuant au bon fonctionnement hydraulique du bassin versant, à la rétention et à la dégradation des particules polluantes. Dans ce sens, les collectivités sont incitées à recenser ces éléments dans le cadre de l’élaboration ou de la révision de leurs documents d’urbanisme.

Composition du document SCoT PLU(i) Carte communale
Rapport de présentation (selon le L.123-1-2 du PLU(i))

– Identifier et délimiter la TVB à l’échelle locale avec différenciation entre les éléments surfaciques et les éléments linéaires la composant ;

– Identifier et délimiter les réservoirs de biodiversité et prendre en compte le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) ;

– Prendre en compte le Schéma Directeur des Eaux Pluviales existant (SDEP).

– Identifier et délimiter la TVB à l’échelle communale ;

– Identifier et localiser les éléments fixes (aménagements d’hydraulique douce et éléments du paysage) ;

– Énoncer les critères de définition pour réaliser l’inventaire (haies, talus…) ;

– Repérer les axes et couloirs de ruissellement existant et évaluer les scénarios d’urbanisation au regard des risques liés au ruissellement.

PADD

– Affirmer la volonté de :

– Mettre en œuvre la Trame verte et bleue, notamment dans le but de contribuer à la gestion de l’eau par la préservation des éléments naturels permettant de lutter contre l’érosion des sols, le ruissellement et la diffusion des pollutions.

– Prendre en compte le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE).

– Affirmer la volonté :

– D’assurer la préservation et la création des éléments naturels et des aménagements végétaux contribuant au bon état qualitatif des eaux ;

– De maintenir et restaurer les corridors écologiques.

 

DOO (Spécifique au SCoT)

– Les collectivités locales veillent à :

– préciser la délimitation des espaces naturels majeurs issus d’inventaires et/ ou classements. Ils prendront en compte l’évolution de ces connaissances. De même, les collectivités locales repèrent les éléments végétaux afin que la nouvelle urbanisation soit en cohérence avec les objectifs de gestion de l’eau et de préservation de la TVB ;

SANS OBJET
Règlement (spécifique au PLU(i) et aux cartes communales) SANS OBJET

Le règlement peut :

– dans le document graphique

– Prescrire le classement des secteurs spécifiques en zone N (pour des espaces à très forts enjeux écologiques) et A indicé pour des secteurs agricoles traversés par éléments identifiés au sein de la TVB.

– Identifier les éléments naturels concernés au titre du L 123-1-5-III 2°.

– Dans le document écrit 

Art 13 : espaces verts 

  – Prescrire, autant que possible, la préservation les éléments végétaux au titre du L.123-1-5-III 2° et R.123-11 (espaces et secteurs contribuant aux continuités écologiques et à la trame verte et bleue), présents sur le ou les terrains avant aménagement ou construction, en particulier les arbres et les haies sur les limites parcellaires. En cas d’impossibilité de maintien, ces derniers seront remplacés par des éléments ayant au moins les mêmes caractéristiques, à l’âge adulte, (longueur, gabarit…) que l’élément supprimé ;

  – Annexer au règlement des fiches par élément à préserver avec les mesures d’entretien et mesures compensatoires en cas de suppression.

Le règlement peut :

Graphique

– Identifier des éléments du paysage à préserver au titre du L.111-1-6 du code de l’urbanisme. Des prescriptions de préservation peuvent être définies.

Annexes – Liste des essences locales.
OAP (Spécifique au PLU(i))

Principes à énoncer :

Orientation Environnement/TVB 

– Identifier les espaces où des éléments du paysage sont à créer et identifier les éléments du paysage à préserver et restaurer en affirmant le principe de connexion de ces éléments entre eux.

– Dans les secteurs à urbaniser où la trame verte est encore présente, concilier préservation des éléments naturels avec densité de l’habitat.

– Possibilité de s’appuyer sur les éléments linéaires du paysage pour créer des voies de cheminements doux.

 

Rappel

  • La localisation des aménagements hydrauliques légers (haies, fascines…) ou lourds (digues) est indiquée, au sein de la base de données Ruissol (Chambre régionale d’agriculture) et pour les ouvrages financés par l’Agence de l’eau sur le site de l’Agence de l’eau Artois-Picardie.
  • Le SRCE a été approuvé par arrêté préfectoral du 16 juillet 2014.

Les collectivités territoriales sont soumises à l’obligation règlementaire de prise en compte de ce document.


Qualité de l’eau : Protection de la ressource / Risques : Ruissellement

D7 : Les décisions des collectivités territoriales et des administrations favorisent la plantation de haies ou éléments végétaux contribuant au bon fonctionnement hydraulique du bassin versant, à la rétention et à la dégradation des particules polluantes avec, comme objectif à moyen terme, le rétablissement d’un maillage en fond de vallée et à flanc de coteau.

Composition du document SCoT PLU(i) Carte communale
Rapport de présentation (selon le L.123-1-2 du PLU(i))

– Identifier les ruptures présentes dans les espaces naturels ;

– Réaliser l’état des lieux du fonctionnement hydraulique et identifier les éléments du paysage et d’hydraulique douce déjà en place.

 

– Réaliser l’état des lieux du fonctionnement hydraulique et identifier les éléments du paysage et d’hydraulique douce déjà en place.

– Évaluer la pertinence du maillage.

– Justifier les prescriptions du règlement et la création d’ER ou d’EBC.

– Repérer les axes et couloirs de ruissellement existant et évaluer les scénarios d’urbanisation au regard des risques de ruissellement.

– Reconstituer les espaces fragmentés par la création de nouveaux éléments naturels adaptés aux besoins du territoire.

PADD – Affirmer la volonté de mettre en œuvre la Trame verte et bleue, notamment dans le but de contribuer à la gestion de l’eau par la création d’éléments naturels permettant de lutter contre l’érosion des sols, le ruissellement et la diffusion des pollutions.

– Affirmer la volonté de :

· restaurer l’état des milieux naturels pour rétablir les capacités phyto-épuratoires du bassin.

· rétablir un maillage en fond de vallée et à flanc de coteau, notamment en favorisant   la création d’éléments végétaux.

DOO (Spécifique au SCoT)

– Les collectivités locales veillent à :

· préciser les discontinuités existantes entre les espaces naturels afin de proposer la création d’éléments nouveaux et ainsi, contribuer à la restauration et au renforcement du maillage hydraulique.

SANS OBJET
Règlement (spécifique au PLU(i) et aux cartes communales)

SANS OBJET

Le règlement peut :

– Le document graphique 

– Instaurer des emplacements réservés (ER) ou espaces boisés classés (EBC).

– Créer des ER pour la création de haies ou d’éléments du paysage notamment autour des espaces à urbaniser.

– Créer des ER pour l’aménagement d’ouvrage d’hydraulique douce.

Annexes – Liste d’essences locales à privilégier
OAP (Spécifique au PLU(i))

SANS OBJET

Principes à énoncer :

Orientation Environnement/TVB 

– Identifier les espaces où des éléments du paysage sont à créer et identifier les éléments du paysage à préserver et restaurer en affirmant le principe de connexion de ces éléments entre eux.

Rappel

  • Le classement en Espaces Boisés Classés (EBC) au titre de l’article L.130-1 interdit « les changements d’affectation et les modes d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements».

NB : le classement en EBC peut aussi permettre d’identifier des parcelles pouvant faire l’objet d’un boisement.

  • La mise en place d’emplacements réservés (ER) correspond à une procédure particulière ayant pour but de réserver un espace destiné à recevoir un aménagement ou un projet d’intérêt général, c’est-à-dire correspondant à un besoin collectif. Il peut s’agir de voies et d’ouvrages publics, de logements sociaux ou encore d’espaces verts.

NB : le bénéficiaire d’un emplacement réservé, au sens de l’article L. 123-1-8°, est une collectivité publique (Etat, régions, départements, communes, établissements publics de coopération intercommunale), un organisme chargé de la gestion d’une activité de service public (établissement public ou personne privée, titulaire d’une délégation, sociétés d’économie mixte).


Risques : Ruissellement 

D79 : Les collectivités territoriales et leurs groupements sont incités à renforcer les actions en faveur de la lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols responsables de l’envasement et de la dégradation des zones humides.

Risques : Ruissellement

D 84 : Les collectivités territoriales et leurs groupements, lors de la définition de leurs programmes de lutte contre les inondations et le ruissellement, définissent les aménagements nécessaires dans le cadre d’une réflexion globale à l’échelle du bassin versant concerné. Pour cela, ils s’appuient sur les préconisations du guide méthodologique annexé au présent SAGE. Dans ce sens, ils veillent à préserver l’intégrité du projet lors de la mise en œuvre.

 

Composition du document SCoT PLU(i) Carte communale
Rapport de présentation (selon le L.123-1-2 du PLU(i)) – Identifier les problématiques de ruissellement (axes de ruissellements, zones inondées…) sur le territoire du SCot

– Poser la problématique du ruissellement sur le territoire communal et au sein niveau du sous bassin ;

– Identifier les axes de ruissellement

– Identifier les phénomènes de ruissellement et d’érosion des sols (axes de ruissellements, zones inondées…)  ainsi que les axes de ruissellement

– Possibilité de cartographier les axes de ruissellements existant et repérer l’origine des principaux flux responsables des désagréments ;

– Affirmer la volonté de lutter contre le ruissellement, notamment en vue de la préservation des zones humides ;

– Prévoir l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle en milieux urbains et prévoir les équipements adaptés.

– Justifier l’installation des aménagements hydrauliques nécessaires (aménagements végétaux légers, régulateurs, de stockage).

– Rappeler la définition et les fonctionnalités des zones humides.

 

PADD

– Affirmer la volonté de :

· respecter le principe de solidarité entre bassin.

· lutter contre les phénomènes d’érosions et de ruissellement.

– Affirmer la volonté de :

· prendre en compte le phénomène de ruissellement venant des coteaux et maintenir les efforts de gestion des eaux (veille au maintien des fascines etc.…).

· réduire la vulnérabilité des biens et des personnes et ne pas créer de nouvelles zones vulnérables ;

· prendre en compte la gestion des risques dans le mode de développement de l’urbanisation et selon les activités :(Exemple : Adapter une gestion des sols et de l’espace agricole permettant de limiter les risques de ruissellement d’érosion et de transfert des polluants (préservation des talus, des haies…).)

DOO (Spécifique au SCoT)

– Les collectivités locales veillent à :

· Prévoir une gestion cohérente avec les territoires en amont ;

· Etablir un zonage eaux pluviales et identifier les zones d’accumulation, de production des eaux de ruissellement pour limiter l’imperméabilisation et l’urbanisation des secteurs en aval.

· favoriser   l’hydraulique douce dans les opérations d’aménagement.

SANS OBJET
Règlement (spécifique au PLU(i) et aux cartes communales) SANS OBJET

Le règlement peut :

Graphique

– Prescrire le classement en zone N ou A des axes de ruissellement

– Préconiser l’identification des axes de ruissellement en tant que zone non-aedificandi où toute construction est interdite ;

– Préconiser la création d’ER pour réaliser les ouvrages de gestion des ruissellements ;

– Préconiser l’identification, préservation et création d’éléments naturels concernés au titre du L 123-1-5-III-2° ;

– Annexer des fiches par élément annexée au règlement.

Ecrit 

Art 13 : espaces verts

– Prescrire, autant que possible, la préservation des éléments végétaux identifiés au titre du L.123-1-5-III 2°, présents sur le ou les terrains avant aménagement ou construction, en particulier les arbres et les haies sur les limites parcellaires. En cas d’impossibilité de maintien, ces derniers seront remplacés par des éléments ayant au moins les mêmes caractéristiques, à l’âge adulte, (longueur, gabarit…) que l’élément supprimé.

– Identifier des éléments du paysage à préserver au titre du L.111-1-6 du code de l’urbanisme. Des prescriptions de protection peuvent être définies. Les axes de ruissellement peuvent être repris en zone non aedificandi.
 Annexes

– Cartographies des ZDH du SDAGE et ZH du SAGE ;

– Inventaire communal des zones humides(ou intercommunal en cas de PLU(i)) ;

– Guide méthodologique du SAGE :(Pages 133-139 du SAGE) « Méthodologie pour la lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols sur les parcelles agricoles du bassin versant de la Canche».

OAP (Spécifique au PLU(i)) SANS OBJET – Création d’aménagements hydrauliques divers. Ex : réalisation de fossés ou noues, de bassins de rétention, d’espaces multifonctions (parc inondable en période hivernale).

 

Rappel

L’article L.2224-10 du CGCT stipule notamment que les communes ou leurs groupements déterminent après enquête publique :

  • Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour la maîtrise du débit de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement,
  • Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement.

Risques : Inondation

D 90 : Il est rappelé que le Plan de Prévention du Risque d’Inondation instauré par l’arrêté préfectoral du 26 novembre 2003 définit dans son règlement des zones rouges correspondant aux zones fortement exposées au risque d’inondation ou aux zones naturelles à préserver. En conséquence, les documents d’urbanisme et les décisions des collectivités territoriales et de leurs groupements respectent les prescriptions pour ces zones considérées comme zones d’expansion de crue et stoppent tout développement urbain ou tout aménagement vulnérable ou susceptible d’accroître l’intensité de l’aléa sur les zones voisines.

Composition du document SCoT PLU(i) Carte communale
Rapport de présentation (selon le L.123-1-2 du PLU(i))

– Prendre en compte le PPRI[1] et ses règles ;

– Prévoir des équipements pour limiter les risques sur les habitations déjà existantes.

– Prendre en compte le PPRI et les règles qui s’y appliquent.

 

PADD – Affirmer la volonté de prendre en compte la gestion des risques dans les modes de développement de l’urbanisation et dans la gestion de l’occupation des sols selon les activités. – Affirmer la volonté de mettre en œuvre les mesures édictées par le PPRI pour assurer la protection des biens et des personnes.
DOO (Spécifique au SCoT)

– Les collectivités locales veillent à :

· mettre en œuvre les dispositions prévues par le PPRI.

SANS OBJET

Règlement (spécifique au PLU(i) et aux cartes communales)

SANS OBJET

Le règlement peut :

Graphique

– Prescrire l’identification des zones concernées par le PPRI par le biais d’un indice « i ».

 

Classer en zone non constructible des secteurs concernés par le PPRI Basse Vallée de Canche.

– Prescrire l’identification des zones concernées par le PPRI par le biais d’un indice « i ».

 

Annexes – Zonage et règlement du PPRI  Zonage et règlement du PPRI
OAP (Spécifique au PLU(i))

SANS OBJET

[1] Liste des communes concernées par le PPRI Basse Vallée de Canche jointe en fin de guide. Le PPRI s’étend sur les communes du lit majeur entre Beaurainville et Etaples /s Mer.

Rappel

  • Le PPRI a valeur de servitude d’utilité publique. À ce titre, il s’impose au document d’urbanisme qui doit obligatoirement le respecter.

Qualité de l’eau : Assainissement/ Risques : Inondation

D91 : Les collectivités territoriales et leurs groupements préservent les zones naturelles d’expansion de crue et les zones humides de l’implantation non autorisée ou de la sédentarisation d’habitats légers de loisirs (y compris le stationnement isolé de caravanes), excepté dans les aires et les campings officiellement autorisés, et font appliquer l’obligation de retrait des caravanes stationnées dans la zone d’expansion des crues (définie au PPRI) dans la période de novembre à avril. Ils font appliquer les prescriptions réglementaires relatives à l’assainissement non collectif.

Composition du document SCoT PLU(i) Carte communale
Rapport de présentation (selon le L.123-1-2 du PLU(i)) – Identifier les secteurs occupés par les HLL situées en zones d’expansion de crues et zones humides. – Identifier les zones d’expansion de crue et zones humides ;
PADD – Affirmer la volonté de prendre en compte la gestion des risques dans les modes de développement de l’urbanisation et dans la gestion de l’occupation des sols selon les activités. – Affirmer la volonté de préserver le lit majeur des cours d’eau et les zones humides de l’implantation d’habitats légers de loisirs.
DOO (Spécifique au SCoT)

– Les collectivités locales veillent à :

· ne pas rajouter de nouvelles zones de vulnérabilité aux inondations.

· maîtriser l’implantation des HLL en zones naturelles d’expansion de crue et en zones humides.

À défaut de PPR, les collectivités locales prendront en compte l’ensemble des informations connues sur les phénomènes d’inondation.

SANS OBJET

Règlement (spécifique au PLU(i) et aux cartes communales)

SANS OBJET

Le règlement peut :

Graphique

– Prescrire un Zone N pour le lit majeur.

Ecrit 

Art 1 : occupation des sols interdite 

Proscrire la construction ou l’extension de constructions et d’installations existantes, l’implantation de caravanes, de mobil-home et d’habitations légères de loisirs.

– Classer en zone non constructible des zones d’expansion de crue.
Annexes  – Zonage et servitudes du PPRI
OAP (Spécifique au PLU(i))

SANS OBJET

Risques : Inondation 

D92 : Afin d’assurer la prévention des inondations lors des crues de la Canche et de ses affluents, le SAGE propose aux collectivités territoriales du bassin versant de la Canche et leurs groupements d’appliquer les principes de protection développés par la déclaration d’utilité publique (arrêté préfectoral de janvier 1998) de la basse vallée de la Canche, à savoir : assurer la protection rapprochée des zones habitées et restaurer les capacités d’expansion des crues dans les zones non urbanisées en tenant compte des activités et usages des terrains concernés.

Composition du document SCoT PLU(i) Carte communale
Rapport de présentation

– Prendre en compte les zones d’expansion de crue identifiées ;

– Prendre en compte le réseau de ripisylve.

– Identifier et restaurer les zones d’expansion de crues ;

– Prendre en compte les plans de gestion existant sur le périmètre du bassin versant ;

– Prendre en compte le risque d’inondation (au travers les documents et aménagements existant : Atlas des Zones Inondables, PPRI, DICRIM (Document d’information communal sur les risques majeurs), Zone d’Inondation Constatées, ouvrages de protection…).

PADD – Affirmer la volonté de prendre en compte les risques présents sur le territoire et ne pas augmenter le nombre de personnes exposées dans le cadre de l’application des PPR et dans le cadre d’une gestion appropriée à la connaissance du risque.

– Affirmer la volonté de :

· renforcer la structure de la ripisylve

· protéger et restaurer les zones d’expansion de crue de tout effet néfaste.

DOO (Spécifique au SCoT)

– Les collectivités locales veillent à :

· approfondir les informations connues sur le risque inondation sur leur territoire lorsque cela est nécessaire, afin de préciser le niveau de risque généré.

· conserver les capacités naturelles des zones d’expansion de crue et interdisent toute opération susceptibles de porter atteinte à ces zones (remblaiement, urbanisation,…).

SANS OBJET

Règlement (spécifique au PLU(i) et aux cartes communales)

SANS OBJET

Le règlement peut :

Graphique

– Exclure toute zone habitée ou future des zones de débordement du cours d’eau ;

– Cartographier les zones d’expansion de crues (zones indicées « i »), – Prescrire le classement en zone N des secteurs menacés

– Préconiser la création de Champ d’Expansion de Crue ;

Ecrit :

Art 1 et 2 : Occupation des sols interdite ou soumise à conditions : Prescrire la limitation ou l’interdiction de l’extension des constructions en cohérence avec la mise en place d’un zonage N.

 Classer en zone non constructible des zones d’expansion de crue identifiées.
Annexes – Zonage et règlement du PPR – Zonage et règlement du PPR
OAP (Spécifique au PLU(i)) SANS OBJET

Rappel

Il existe des plans de gestion quinquennaux pour l’entretien et la restauration des cours d’eau et des ripisylves.

Un plan de gestion a été adopté par arrêté préfectoral en 2012 sur la Ternoise. La Canche est concernée par un second plan de gestion approuvé par l’arrêté préfectoral du 27 août 2014.

  • L’arrêté préfectoral de janvier 1998 concernant la protection rapprochée des zones habitées et la restauration des capacités d’expansion de crue, est obsolète depuis 2008. Toutefois l’enjeu de protection défendu au sein de l’arrêté reste essentiel afin de garantir la préservation des biens et des personnes sur le bassin versant. Ces éléments seront repris dans le PAPI d’intention Canche.

Champs d’expansion de crue (ou zone d’expansion de crue) : champ artificiel d’expansion de crue créé volontairement pour augmenter les capacités de stockage lors du débordement d’un cours d’eau en période de crue.

À ne pas confondre avec champs naturels d’expansion de crue (ou zones naturelles d’expansion de crue) : espace de débordement du cours d’eau situé dans le lit majeur du fleuve.